La Malédiction de Boucles d'Or (Animale 1) de Victor Dixen

1832. Blonde, dix-sept ans, a grandi dans un couvent, entourée de mystères. Qui sont ses parents, et que leur est-il arrivé ? Quelle est la cause de ses évanouissements fréquents ? Alors qu'elle s'enfuit pour remonter seule le fil du passé, Blonde se découvre un côté obscur, une part animale : il y a au cœur de son histoire un terrible secret.
Blonde, une jeune fille lunatique est enfermée dans un couvent depuis sa naissance. Elle ne connaît pas ses parents. Un soir, un vieil homme frappe à la fenêtre de sa chambre pour lui remettre un dossier de police racontant l'histoire d'une femme disparue il y a bien longtemps.
S'en suivent une série de révélations que Blonde n'auraient jamais imaginées et qui la mèneront sur les traces de ses origines.
On voit bien évidemment le lien avec le conte Boucle d'Or et les trois ours, puisque ce roman en est une intéressante réécriture, mais j'ai également beaucoup pensé à Loki de Prosper Mérimée pour le côté "ours" de certains personnages mais également à La Métamorphose de Franz Kafka pour le côté "évolution de Blonde au fil des saisons". Rassurez-vous, je ne me lancerai pas ici dans une comparaison approfondie, sauf si vous me le demandez
Même si j'ai globalement aimé ce roman, je n'ai pas pu m'empêcher de relever certaines incohérences qui m'ont gênée comme un écoulement du temps trop rapide pour certains passages ou des réactions de Blonde qui ne me semblent absolument pas logique.
J'ai trouvé également que beaucoup de choses étaient "trop faciles". Les révélations et les aides tombent presque du ciel : une lettre pleine d’informations essentielles se trouve à portée de main par hasard, un allié qui a des connaissances partout, une autre qui sait et voit tout (et qui a du être une réincarnation de Crésus), des informations confidentielles qu'il n'y a qu'à ramasser, un personnage qui meurt pile quand il faut,... Pour moi, il y a beaucoup trop de facilités. C'est dommage.
En revanche, la mythologie développée dans ce récit est excessivement intéressante mais, je reste sur ma faim. J'ai hâte de lire le second tome (La Prophétie de la Reine des neiges) pour en savoir plus sur cette mythologie. La religion catholique pèse comme une chape de plomb sur les "hommes-ours" au point qu'elle en fait oublier au lecteur l'origine-même de ces créatures mi-humaines mi-bêtes. J'aurais aimé une opposition beaucoup plus marquée entre les deux cultures.
Les personnages de Blonde et de Gaspard représentent très bien les affres de l'adolescence : ils sont pleins de fougue et de doutes et sont assez inconstants et rêveurs. J'ai beaucoup aimé cet aspect-là.
En bref, j'ai aimé ce roman, mais, au vu des critiques lues et vues je m'attendais à un roman plus adulte. Il reste, néanmoins, un excellent roman palpitant pour adolescents que je recommande chaudement pour cette tranche d'âge (entre 15 et 18 ans).
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