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Les Outrepasseurs tome 1 sur 4
EAN : 9782354882617
350 pages
Gulf Stream Editeur (13/02/2014)
3.64/5   536 notes
Résumé :
" -Jure-moi fidélité et je te protégerai. Nous le ferons tous.

-Nous?

-Les Outrepasseurs. Tous ceux qui portent la marque. Regarde ces jeunes gens. Voilà ta seule famille à présent. Vous combattrez ensemble. (Il baissa le son de sa voix.) Nos adversaires ne s'arrêteront jamais. Les fés nous pourchassent depuis huit siècles. Une éternité pour nous. Un instant pour eux. "

Londres, 2013. Peter, un adolescent sans histoire, é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (264) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 536 notes
Je ne serai pas très objective dans cette chronique, je m'excuse par avance auprès des lecteurs qui ont apprécié ce roman mais cela n'a pas été mon cas cette fois-ci, pourtant je ne rechigne jamais à faire une découverte dans le cadre de Masse Critique mais là j'ai été un peu déçue. Je remercie quand même Babelio et les éditions Gulf Stream pour cet envoi.

Les Héritiers est le premier volet de la trilogie des Outrepasseurs, écrit par la jeune auteure Cindy van Wilder. Nous faisons la connaissance de Peter, un jeune homme tout à fait normal qui mène une vie d'ado sans histoires jusqu'au jour où une événement sortant de l'ordinaire va bouleverser son quotidien. Attaqué dans son propre jardin par deux chiens étranges, Peter sera sauvé in-extremis par un renard qui s'avérera être un personnage clé de l'intrigue. Choqué, Peter va devoir comprendre qu'il n'est pas ce qu'il pense être, pour obtenir des réponses aux questions qu'il se pose, il sera conduit dans un château habité par un homme étrange et repoussant qui le mettra à l'épreuve, car il faut du courage pour percer le secret des Outrepasseurs...

Même si cette nouvelle trilogie a tout pour plaire à un public large, comme je l'ai dit plus haut j'ai eu beaucoup de mal à adhérer. Déjà, une majeure partie de l'intrigue se déroule au Moyen-Âge et c'est une période de l'histoire que je n'aime pas trop (c'est dû à un vieux traumatisme scolaire je pense), les descriptions sont assez sombres et les personnages particuliers, certains sont carrément bornés, d'autres vicieux et je me suis vraiment pris la tête pour essayer d'en apprécier au moins un mais en vain. J'ai fait un autre effort en tentant d'aimer le côté fantastique mais là encore j'ai été frustrée, en lisant le résumé de quatrième de couverture j'imaginai une aventure à couper le souffle avec un rythme haletant qui est présent, malheureusement cela ne m'a pas suffit pour me donner envie de découvrir la suite. L'auteure a du talent pourtant mais je crois que j'ai un réel problème avec ce style de livre, un peu trop ado à mon goût et c'est dans des cas comme ça que j'ai l'impression de m'être pris un méchant coup de vieux dans la tête. Bref cette lecture m'a blasée, ne m'en voulez pas mais je m'attendais à mieux. Néanmoins, rien ne vous empêche de le lire pour vous faire votre propre opinion car les goûts et les couleurs, ça se discute pas !
A essayer !
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Pour vous faire la petite histoire entre ce livre et moi, je l'ai aperçu sur un table de présentation d'un salon du livre jeunesse. J'ai de suite flashé sur cette superbe couverture. le titre m'intriguait et c'est tout à fait le genre de littérature que j'apprécie. Il a patienté sur mes étagères et puis stokely me l'a pioché à l'occasion du Pioche dans ma PAL de janvier. Je ne saurai trop la remercier pour cette très très bonne pioche.

L'histoire démarre somme toute assez classiquement, un jeune garçon, Peter, vit avec sa mère. Il vit une vie normale avec le foot et les copains jusqu'à ce jour où sa mère, Hermeline, l'emmène dans la demeure de Noble, un étrange homme balafré. Ajoutez à ce mystérieux personnage un bassin rempli de créatures aux allures de sirène, et là, vous vous arrêtez cinq minutes en vous demandant, ce qui se passe. Prenez une grande bouffée d'air et laissez vous couler dans un monde ancien où un curieux héritage va vous être révélé.

Le découpage de ce livre est proprement génial, ingénieux et bien conçu. Quand l'histoire de Pierre et consorts s'étire et vous fait penser à un récit teinté de "merveilleux" (au sens premier du terme) à une époque reculée, Peter reprend son souffle et voilà l'intrigue relancée. le style est fluide, les personnages sont bien marqués et attachants qu'ils soient conjurés ou fés.

La fin de ce premier tome donne un élan particulier pour la suite et je comprends certaines personnes qui qualifiaient ce premier opus d'introduction mais avouons qu'il fallait bien ça pour pouvoir situer cette étrange situation dans laquelle se débattent les "héritiers". Les outrepasseurs ou quand la fascination vire au piège ! Vous ne lâcherez pas ce livre !
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J'ai acquis le premier tome des Outrepasseurs lors des Grésimaginaires 2016, à Villard Bonnot. Outre le fait que j'avais été immanquablement attirée par la magnifique couverture, j'avais lu également d'excellentes critiques sur Babélio, au préalable. Et étant donné que la sympathique auteure, Cindy van Wilder, était présente, j'ai profité de l'occasion pour le lui faire dédicacer!

Peter est un jeune adolescent, épris de football, qui mène une vie ordinaire dans la Londres du XXIème siècle. Doté de facultés aussi soudaines que surprenantes, son entraîneur lui propose même une brillante carrière sportive. Mais, le rêve de Peter s'effondre lorsque, heureux, d'apprendre la nouvelle à sa mère si distante, il échappe de peu à un attentat, dans sa propre maison. Il découvre que non seulement sa mère ferait partie d'une étrange société secrète mais qu'elle est au service d'un mystérieux et repoussant individu, Noble. Ce dernier l'invite alors dans sa maison à Lion House afin de lui faire des révélations sur son ascendance.

Le tome 1 des Outrepasseurs est loin d'être le coup de coeur auquel je m'attendais. Il faut dire que la lecture des critiques qui l'encensaient et son Prix Imaginales Jeunesse de 2014 m'y avaient fortement préparé : j'en attendais donc trop. Pourtant, la lecture a été très agréable. le style est fluide, le scénario assez dynamique et surprenant (j'ai beaucoup aimé les va-et-vient entre le XIIIème siècle français et le XXIème siècle anglais), l'univers bien mis en place et les personnages attachants.

Pour ma part, ce roman Young Adult présente des atouts majeurs :
- le premier est la plongée dans la France du XIIIème siècle : l'auteur a bien pris soin de décrire la société médiévale pour immerger complètement son lecteur. Elle employe ainsi des termes de l'époque comme le fèvre (forgeron), la dénomination des vêtements spécifiques (houseaux, hauts de chausse, tabard, etc...) ou le contexte (création d'un nouveau village à l'initiative d'un bailli, luttes contre les Cathares et Albigeois dans le Sud de la France, etc...). Des notes de bas de pages permet ainsi de clarifier certains concepts ou mots de vocabulaire. J'ai trouvé cela tout à fait appréciable car n'oublions pas que la cible visée est un lectorat jeune.
- de plus, bien que ce roman soit estampillé Young Adult, il n'est pas édulcoré comme certains autres livres que j'ai pu lire dans cette catégorie. On sent que l'auteure a bénéficié d'une liberté de ton et d'écriture qui lui a évité l'écueil d'un roman policé sans tomber non plus dans l'extrême.
- Enfin, Cindy van Wilder revient aux sources du mythe de la fée :
"Des fés... Ils se révélaient bien différents de la Fée Clochette dans les dessins animés de Disney ou des mignonnes illustrations qui ornaient les livres de contes!"
La fée telle qu'elle est présentée aujourd'hui et popularisée par les dessins animés de Disney (de la "bonne" fée de Pinocchio, en passant par les marraines de la Belle au bois dormant ou de Cendrillon pour finir sur la peste pas si méchante de Clochette, dans Peter Pan) n'a pas toujours joui de cet image maternelle et bienveillante. Tantôt séductrice, malveillante ou tantôt tentatrice, envoûtante, elle a pu prendre l'apparence d'un être qui pouvait jeter des mauvais sorts ou enlever des nouveaux-nés dans leur berceau. Dans son roman, Cindy van Wilder fait des fé(e)s des êtres malfaisants, ennemis des Outrepasseurs : j'ai trouvé cela assez original par rapport à ce que l'on peut lire aujourd'hui.

En conclusion, le premier tome, les Héritiers, est un roman introductif à l'univers des Outrepasseurs : il permet d'immerger son lecteur en douceur tout en conservant une part des mystères. Pour ma part, je ne manquerai pas de poursuivre avec le tome 2, déjà en commande dans ma librairie préférée!
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Alors qu'un avenir brillant dans le foot s'offre à lui, et il en est certain, Peter voit sa vie basculer quand il est attaqué par des entités étranges en rentrant chez lui. Sa mère n'a pas l'air plus surpris que ça et l'emmène dans un manoir gigantesque pour lui révéler sa destinée d'Outrepasseur...

Pour vous parler de mon expérience de lecture avec Les Outrepasseurs, je me sens dans l'obligation de vous raconter une anecdote personnelle qui a un rapport direct avec le produit que j'ai entre les mains (si, si, je vous jure !).
En 2008, j'ai brièvement bossé pour une maison d'édition. Notre stand au Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil se trouvait pile en face de Hachette Jeunesse qui avait alors mis en évidence l'intégrale de Twilight avec ses quatre tomes aux couleurs chaudes et mystérieuses complètement hypnotisantes pour le jeune public féminin qui n'a pas arrêté, sur les trois jours du salon, de défiler devant le rayon, attiré par le noir/rouge/blanc, ces fleur, ruban et échiquier, voire même ce fruit défendu, une allégorie imagée que beaucoup n'auront certainement pas saisie à l'époque. J'ai ainsi assisté à un vrai bal, une danse qui répondait à une drague à peine voilée. Et ça passait, et ça regardait, et ça lisait, et ça souriait... et ça achetait. Tout ça, grâce au pouvoir incontestable du marketing (du bouche-à-oreille sûrement aussi, et de l'imminente sortie de l'adaptation avec les beaux gosses de l'époque, ne soyons pas naïfs) et de couvertures réussies qui ont mis dans le mille.
Là où je veux en venir, c'est que Gulf Stream éditeur s'est également attaché à fournir des couvertures attirantes, avec du relief, des dorures, une double couverture et des motifs ultra tendance aériens et naturels. En cela, Les Outrepasseurs a de quoi attirer l'oeil et a déjà capturé votre intérêt.
Je me suis étalée sur cet aspect pour une raison : ce livre a poireauté sur mon étagère pendant trois ans durant lesquels j'ai souvent eu l'occasion de me dire : « ça a l'air sympa », juste à cause de la couverture. de quoi ça parlait, je l'ignorais. Pour moi, c'était juste un livre young adult qui semblait trouver le succès en France et qui avait l'air sympa parce qu'il avait une jolie couverture.
La lecture, c'est l'épreuve. C'est comme quand on achète un joli vêtement : que va devenir le tissu à l'usure, comment va-t-il ressortir de la machine après une première lessive ? Bah c'est pareil avec un livre : la belle couverture, c'est l'image de cette belle boisson glacée qui fait saliver en pleine chaleur d'été. Mais quand on goûte, on s'aperçoit que c'est au citron. Et toi, tu détestes le citron.
Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai détesté Les Outrepasseurs, quand même pas. Mais il m'est globalement passé au-dessus à cause de son organisation déroutante et d'ailleurs peu consensuelle.
Il faut reconnaître au récit de van Wilder une certaine qualité littéraire qui relève grandement le niveau de nombreux succès du genre. Il y a effectivement une vraie qualité d'écriture, même si on se passerait bien dans les premiers chapitres d'anglicismes et de tous ces « Mum » trop contextualisés.
Là où ça sent le citron, c'est cette structure de récit qui a de quoi en dérouter plus d'un : car là où on s'attend à découvrir la destinée du personnage principal qui sera plus ou moins une sorte d'élu avec des capacités plus ou moins exceptionnelles pour plus ou moins sauver le monde à l'aide de camarades, voire d'une organisation, là où effectivement le genre nous a habitués à autre chose, l'auteur choisit de rompre les codes et nous entraîne aux origines mêmes du futur groupe dans lequel Peter doit être intégré bon gré mal gré. Au lieu d'entrer dans l'histoire, van Wilder nous embarque dans ce qui pourrait sans conteste se comparer à une préquelle, pendant d'interminables pages, au Moyen-Âge, avec une quantité de personnages non négligeable. Sur les 340 pages du livre, il y en a bien 310 (qui auraient carrément pu être résumées en deux chapitres, ça aurait largement suffi) consacrées à ce retour en arrière. Certes il installe le contexte mais… on n'était pas venu pour ça, du coup on ne s'attache pas aux personnages, du coup c'est long, du coup on n'est pas plus que ça emballé, du coup… on ne sait pas si on va lire le tome 2. La sauce n'a pas pris, ou plutôt le citron a pas mal gêné, du coup on hésite à donner une seconde chance.
Certes la fin du tome 1 donne un peu envie de connaître la suite, mais le charme est déjà rompu. Cindy van Wilder a fait un choix, mais s'est plus ou moins flinguée elle-même en s'écartant trop de certains codes du genre. Si le changement et l'innovation ont généralement de quoi égayer et attiser l'intérêt, l'effet obtenu ici est néanmoins tout autre.
Ainsi donc l'enthousiasme n'est pas là. Dommage.
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Les poumons, les pensées de Peter vont éclater.
Les créatures « sirènes » de l'eau mystérieuse dans lequel il fut contraint de plonger l'attirent vers le fond, vers le fond d'une histoire vieille de plus de cent ans.
Au lieu de l'embrasser pour la première et dernière fois, avant de le faire sombrer comme un pauvre marin énamouré et ensorcelé, ce baiser lui livre l'air du dessus et le secret de ses origines.
Survivra-t-il à l'invraisemblable épreuve de vérité ? Peter lutte, se débat face à ces événements qui n'ont pas de sens. L'eau bout. D'autres adolescents ont également plongé et sont retenus par les belles aquatiques.
Encore quelques heures auparavant, Peter échappa à l'agression de quelques créatures sorties de nulle part qui semblaient le connaître mieux que lui-même et il fut sauvé de justesse par un...renard.
La main à l'épée, sa propre mère accusa sa nourrice de les avoir livré à l'ennemi.
Un vrai théâtre fantastique et dramatique !
Cette attaque venait de sonner l'hallali et la fin d'une vie tranquille et ordinaire.
Ils venaient d'être retrouvés. Tous !
Les « Outrepasseurs », comme aime à les appeler leur hôte au visage ravagé par quelques marques diaboliques. Ces cicatrices semblent marquer le passage d'une tentative précédente de ces « Fé » comme ils les appellent. Mais les Fé n'existent pas ? En tout cas, dans les contes, elles sont généreuses, bienveillantes, elles font cadeau de dons et non de malédictions sur des générations.
L'invitation en urgence chez ce Noble arrogant marquera la fin de sa liberté, la révélation du bassin ensorcelé de sa résidence le fera entrer dans son autre histoire, celle que lui avait caché sa famille.
Mettant de côté le cours de sa vie, la réalité, la logique, Peter s'abandonne à la magie du bassin et découvre la malédiction des Outrepasseurs...
« Il était une fois, en Île-de-France, aux environs de Maupertuis, à la Mi décembre 1206, à l'approche de Noël... »

:
: Si comme l'ont souligné d'autres lecteurs blogueurs, le début est un peu rude et demande à s'accrocher sérieusement pour ne pas perdre le fil, un certain nombre de personnages allant et
venant, sans grande hiérarchie d'importance vraiment claire au commencement
et de nombreux allers-retours vers le passé sans liens apparents, nous vous l'assurons, comme Peter, accrochez-vous !
L'histoire va se révéler en passages successifs du réveil soudain au nouveau songe profond. de chapitre en chapitre, nous basculons d'un monde à l'autre, de l'origine de la malédiction au présent qui nécessite de réveiller le pouvoir caché des héritiers, bien dissimulé au coeur de tous ces adolescents innocents du destin qui les attend.
L'histoire de Pierre et ses voisins au Moyen Âge prend du sens et devient passionnante, étrange, angoissante au fur et à mesure, l'auteure Cindy van Wilder ménage diaboliquement son suspens pour ne nous donner que le nécessaire en tant et en heure de lecture.
Nous avons envie de comprendre quel est le lien entre ces enlèvements de jeune vierges perpétrés par ce peuple magique de Fé et l'avenir de Peter. Après que les paysans se soient défendus avec force et fourches, aient repris le fils d'un des leurs et aient capturés la précieuse sorcière Fé, la «  Tisseuse », la vengeance de l'officier fauve du peuple de la reine « Né trois fois, morte trois fois » devient implacable et il ressert sa prise chaque fois davantage sur l'ensemble de la communauté, culpabilisant le petit groupe d'humains farouches qui se sont opposés.
les paysans ne se décident pas à lui rendre sa sorcière et l'objet de sa convoitise.
Le jeune Arnaut et aucun autre. Ceux et celles qui avaient déjà affrontés les Fé, gardèrent le secret afin de ne pas finir sur le bûcher en étant trop sincère.
Mais le secret commence à peser lourd en sacrifice.
Reprenant son souffle à chaque temps fort de l'histoire, Peter finit par en venir à La révélation qui ne lui laisse d'autres choix que d'accepter son nouveau destin sans l'embrasser pour autant. Il est celui qui se défend avec véhémence de ce poids livré par l'histoire dont il ne veut pas.
le fameux Noble se montre tout aussi implacable que l'officier fauve et fait plier Peter à sa volonté pour la survie de la lignée. de fait, les personnages nous apparaissent très rapidement moins manichéens, caricaturales, ils ont leurs traits de caractères répréhensibles et beaucoup ont à gagner en concluant des pactes avec l'ennemi. N'est-ce pas Mme la Sorcière ?
Avec cet univers paysan rude et sans concessions, avec ce voisinage de personnalités diverses bien décrites, ancrées dans un monde de superstitions, terreau idéal afin de gagner en crédibilité et afin de mieux saisir les esprits, ce peuple féerique n'est plus si merveilleux. Cela nous rappelle l'univers de Alain Surget et de sa « Septième fille du diable » dont certains aspects crus pour des raisons de vraisemblances historiques peuvent réserver ces lectures à un public ado' plus averti.
Cela n'enlève rien à la qualité ceci étant dit, ce sont de vraies plaisirs de lecture. Celle-ci est très prenante et nous donne envie d'entrer sans hésitation dans le tome 2 à l'issue du premier.
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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
04 septembre 2014
Le début est un peu rude et demande à s'accrocher sérieusement pour ne pas perdre le fil. [...] L'aventure écrite par Cindy Van Wilder est au final très prenante et donne envie d'entrer sans hésitation dans le tome 2 [...].
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Devait-il comprendre que les mystérieux ennemis qui lui avaient envoyé les molosses et les fés, lesquels tourmentaient leurs ancêtres, ne formaient qu'une seule et même personne? Des fés … Ils se révélaient bien différents de la fée Clochette dans le dessin animé de Disney ou des mignonnes illustrations qui ornaient les livres de contes !
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Snazhkaïa est jalouse, reprit la Tisseuse. Elle ne nous tolère point sur ces terres quand Hiver est là. Nous outrepassons notre bienvenue.
Il haussa les épaules. Il connaissait aussi bien qu'elle la loi immuable de la nature. Sous le joug de la saison froide. la terre se refermait sur elle-même. Et elle appelait ses enfants à se réfugier dans ses entrailles. Leur périple touchait à leur fin. Bientôt ils laisseraient le monde de la surface derrière eux pour s'enfoncer à nouveau dans les ténèbres souterraines.
A cette idée, un mélange familier de colère et de frustration enflamma le cœur du Chasseur. Ses traits se contractèrent. La fée éclata d'un rire cristallin. Dénué de toute pitié.
- L'appétit te tourmente. Tu t'es trop énamouré des hommes, Chasseur. Ceux que tu emportes à chaque hiver te rendent faibles.
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Peter écarquilla les yeux. Devait-il comprendre que les mystérieux ennemis qui lui avaient envoyé les molosses et les fés, lesquels tourmentaient leurs ancêtres, ne formaient qu'une seule et même personne? Des fés... Ils se révélaient bien différents de la fée Clochette dans le dessin animé de Disney où des mignonnes illustrations qui ornaient les livres de contes. Gosse, il avait préféré de loin les pistolets et les figurines de super-héros. S'imaginer que sous ce nom se cachait des êtres aussi dangereux que le chasseur et qu'ils lui en voulaient pour une quelconque raison... Non c'était impossible. Il nageait en plein délire!
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Que choisir ? Laquelle des deux voix devait-il écouter ? La sueur perla à son front. Résister au renard lui déchirait les entrailles, le mal devenait atroce. Il apposa une main tremblante sur son abdomen. Il se détourna de Shirley, qui le suppliait en silence de se rendre. Il se tourna vers Mum, aussi pâle qu'un morte. Elle savait quel sort l'attendait s'il refusait. Chaque paire d'yeux qui se posait sur Peter, qui exigeait sa reddition, augmentait la pression sur ses épaules.
"Agenouille-toi"
"Soumets-toi"
"Prête serment"
"Obéis ! "
Où trouvait-il la force de tenir debout ? Il l'ignorait. Des griffes labouraient son ventre. Le renard devenait enragé. Il voulu se tenir aux rideaux qui entouraient chaque fenêtre. Et s'écroula. Aussitôt Monseigneur en profita :
- Hériter de la Maison du Renard, tu prendras le nom de Goupil.
Il hurla. Un fil de fer s'était soudain noué autour de son cœur. Chaque centimètre de sa peau brûlait. La magie du serment le liait de manière implacable. Il balbutia des réponses à chaque demande de Noble et quand l'heure fut venue de présenter sa promise, il ne put se tourner vers Shirley. Il n'entendit même pas la réponse de celle-ci aux questions de Noble. Il s'effondra au sol, épuisé à la fois par la lutte avec le renard et par le lien tissé par le balafré. Il n'en pouvait plus. Une larme lui échappa, roula sur sa joue. Il avait définitivement perdu sa liberté.
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Un si joli bûcher, dressé au beau milieu de votre village… Les hommes s'en défendent, mais ils aiment rôtir la chair de leurs semblables !
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