Le Papyrus


Toujours dans le respect (plus ou moins) du sondage d’il y a… belle lurette ? (si, vous savez, celui fait au mois de juillet), aujourd’hui, on parle d’une plante légendaire : le papyrus.

Juste pour rappel — je vous ai dit que ça allait devenir une habitude ! —, au cas où vous venez de découvrir le blog ou si vous avez raté les articles, nous avons déjà parlé de :

  1. la créature légendaire : les ondines
  2. conseils d’écriture spécial Fantasy : Écrire des scènes de combats
  3. recommandations de personnes à suivre : 5 blogs (+2) à suivre (où j’en ai profité pour vous expliquer l’avenir de mes 3 blogs)

Il nous reste encore à parler de trucs et astuces d’écriture et de vous présenter un sous-genre de la Fantasy. Mais je ne vous en dirai pas plus, je vous garde la surprise ! 😉

La fleur du roi

Le papyrus, aussi appelé souchet, est une plante native des rives du Nil et de son delta.

Il peut atteindre plusieurs mètres de haut et ses feuilles, longues et fines disposées en ombelle, est de couleur vert jade. Sa tige ligneuse est de section triangulaire.

Le nom papyrus vient du latin papyrus qui est lui-même emprunté au grec πάπυρος (papyros). Ce dernier dériverait de l’égyptien per-peraâ qui signifie « fleur du roi ». Cependant, aucun texte antique n’atteste cette version. Il est possible que la confusion vienne du fait que le papyrus était le symbole de la Basse-Égypte, la partie nord où se situe le delta du Nil et donc la plus grande concentration de papyrus du pays.

Une plante aux multiples facettes sacrées

Comme cette plante pousse directement sur les rives du fleuve sacré, le papyrus revêt pléthore de significations divines, sacrées et religieuses.

De part le fait qu’il pousse grâce aux eaux sacrées du Nil, le papyrus symbolisait la vie issue des eaux primordiales, mais aussi la renaissance et la régénération éternelle du monde. Symbolique appuyée par sa couleur verte chatoyante, elle-même symbole de vie éternelle. Cette dernière connotation vient également du fait que la tige du papyrus est triangulaire, rappelant ainsi les pyramides, tombeau des Rois.

L’ombelle du papyrus s’apparentait aux rayons du soleil du dieu Râ.

Le papyrus était personnifié par la déesse Ouadjet, la déesse cobra protectrice des pharaons.

En outre, le papyrus peut atteindre 3m de haut (parfois même 5m), ce qui en faisait, aux yeux des Égyptiens, le pilier qui soutenait la voûte du ciel. C’est la raison pour laquelle on retrouve souvent des piliers de temple en forme de papyrus.

D’ailleurs, le hiéroglyphe ouadj signifie autant papyrus que la couleur verte ou encore le pilier. Le ouadj était également le sceptre des déesses qui leur octroyait la verdeur, c’est-à-dire le pouvoir et l’éternelle jeunesse.

Une plante à tout faire

Au-delà de tout le côté sacré, le papyrus avait également une place centrale dans la vie des Égyptiens puisqu’il servait à beaucoup de choses.

Bien entendu, la papyrus était utilisé comme support d’écriture mais aussi :

  • la partie basale de la tige, très tendre, est un mets de choix
  • la partie supérieure de la tige, souple et résistante, peut être tressée ou tissée et sert à fabriquer des paniers, des corbeilles, des tapis, des nattes, des coffrets, des sandales, des pagnes, des cordages, des abris et même des bateaux
  • le rhizome (ou pousse) de papyrus peut être consommé tant qu’il est jeune. Plus âgé, il est utilisé comme combustible
  • l’ombelle permet de confectionner des bouquets et des guirlandes, mais décore aussi les coiffures

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite sortie du folklore celte vous a fait plaisir 😉

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