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3 contre-conseils d’écriture
Aujourd’hui, j’avais envie d’aller un peu à l’encontre de certains conseils que je croise souvent et qui, pour moi, sont des non-sens.
L’écriture est tellement personnelle que certains « conseils » que je croise me hérissent le poil parce qu’ils vont à l’encontre de la manière de travailler de certains et certaines, mais surtout parce qu’ils ressemblent plus à des ordres qu’à des conseils.
1. Un plan n’est pas indispensable
Oui, je sais, c’est moi qui dis ça 😉
Même si je conseille toujours de savoir plus ou moins ce que l’on veut faire avec son histoire et ses personnages, avoir un plan, précis ou pas, n’est pas indispensable. Vous pouvez très bien vous laissez porter par votre récit.
En revanche, il vous faudra bien relire pour chasser toutes les incohérences.
2. Vous ne devez pas absolument connaître la fin de votre histoire
Pendant longtemps, j’ai cru qu’il était impensable de commencer à écrire si l’on ne connaissait pas la fin de son histoire. Puis, j’ai entendu qu’il existait des personnes pour qui connaître la fin de ses histoires l’ennuyait, qu’elles préféraient être surprises par leurs récits.
C’est le cas de beaucoup de personnes.
3. Vous ne devez pas écrire tous les jours
Je vois trop d’écrivains et d’écrivaines se décourager parce qu’ils et elles ne peuvent pas écrire tous les jours ou s’épuiser à (essayer d’)écrire tous les jours.
L’important n’est pas d’écrire tous les jours, mais d’être régulier ou régulière. Si vous ne pouvez/voulez écrire que 2 fois 30 min. par semaine, c’est très bien. Mais respectez-les et ne vous y soustrayez pas.
Pour trouver votre méthode d’écriture qui fonctionne, il vous faut expérimenter. Ce n’est qu’en essayant que vous trouverez ce qui vous convient 😉
Que pensez-vous de ces conseils à coup de « il faut » et « vous devez (absolument) » ?
