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Republication d’un article de mon ancien autre blog, Prom’Auteur.
Voilà ! Nous y sommes ! C’est la rentrée !
Pourtant, sachez que même si je n’ai pas publié d’articles pendant les deux mois d’été, je n’ai pas chômé pour autant !
En effet, j’ai profité de ces deux mois sans publications pour vous concocter un petit programme de remise en forme spécial écriture !
Il n’y a pas de meilleur moment pour se créer une nouvelle routine d’écriture qu’à la rentrée. C’est le moment de l’année où l’on reprend un rythme de croisière, où l’on se crée de nouvelles habitudes. Il est donc logique de profiter de ce moment de transition pour installer ses habitudes d’écriture. Car, il n’y a pas de secret, pour écrire des livres de qualité, il faut de l’assiduité et de la régularité !
Avec cet article, je vous propose 3 défis d’écriture pour vous permettre de prendre des habitudes d’écriture. Grâce à ces conseils, vous n’aurez plus le droit de dire que vous n’avez plus le temps d’écrire !
À lire aussi : 10 conseils pour écrire un livre
Le défi sablier a été créé par l’autrice Samantha Bailly. Le principe est d’écrire tous les jours pendant une semaine et d’augmenter la durée des sessions d’écriture chaque jour. Par exemple :
Pendant le temps imposé, on ne fait rien d’autres qu’écrire. Ce défi d’écriture est un excellent moyen de commencer ou de reprendre l’écriture en douceur.
Si ce challenge porte ce nom, c’est parce que Samantha Bailly utilise des sabliers pour marquer l’écoulement du temps.
Voir le temps qui s’écoule de cette façon, au lieu de regarder l’heure, me semble très puissant. Tout comme le geste de retourner le sablier, sentir le début de cette session d’écriture dans son corps.
Nous dit-elle.
Bien entendu, si vous n’avez pas de sablier, le minuteur de votre téléphone ou celui de votre cuisine fonctionnent tout aussi bien. Le principe n’est pas d’utiliser des sabliers, mais de se fixer des temps d’écriture journalier et de les respecter.
Vous pouvez partager vos participations à ce défi grâce au hashtag #défisablier.
Il existe également un groupe Facebook (très actif, plein de motivation et de bons conseils) dédié à ce petit défi : Les retourneurs de temps
Qui dit rentrée, dit aussi début des préparatifs du NaNoWriMo !
Le NaNoWriMo, acronyme de National Novel Writing Month, est un défi d’écriture annuel créé par l’écrivain américain Chris Baty. Il l’a lancé pour la première en 1999 et ne comptait que 21 participants américains. Désormais, le challenge réunit 400.000 personnes à travers le monde.
Le principe du NaNoWriMo est d’écrire 50.000 mots en un mois entre le 1er et le 30 novembre. C’est parce qu’il se déroule en novembre que je vous en parle à la rentrée : on ne se lance pas dans un NaNo sans un minimum préparation.
Selon les organisateurs, 50.000 mots est un but difficile, mais atteignable, et ce, même pour les personnes qui ont un emploi et des enfants. En effet, avec une bonne préparation et un rythme d’écriture régulier, il est possible d’écrire les 1667 mots journaliers que demande le challenge. En outre, 50.000 mots, c’est également la longueur moyenne d’un roman.
Le NaNoWriMo est un exercice difficile, qui demande beaucoup d’investissement de soi et de son temps. Toutefois, c’est un excellent challenge pour avancer dans votre projet. Si on réussit ce défi d’écriture, on a un roman terminé (ou presque) de 50.000 mots entre les mains et, si on échoue, on aura tout de même avancé énormément sur son projet. Même un échec au NaNo reste une énorme progression.
Cependant, il est clair que le NaNoWriMo ne s’adresse pas à des débutant-e-s. Pour réussir un tel challenge, il faut déjà avoir un peu d’expérience dans l’écriture et se connaître en tant qu’écrivain ou écrivaine (comme connaître son rythme et ses horaires créatifs).
Plus d’informations sur le site du NaNoWriMo : nanowrimo.org
Le Projet Bradbury est, quant à lui, l’équilibre entre les deux premiers. Si le défi sablier est plutôt calme et que le NaNoWriMo peut être comparé à un sprint, alors le Projet Bradbury est un marathon.
Lancé en 2013 par l’écrivain français Neil Jomunsi, il est basé sur une citation de l’écrivain américain de science-fiction Ray Bradbury prononcée lors d’une conférence qu’il donna en 2001 devant le public du 6th Annual Writer’s Symposium by the Sea :
Écrire un roman, c’est compliqué : vous pouvez passer une année, peut-être plus, sur quelque chose qui, en fin de compte, sera raté. Écrivez des histoires courtes. Une par semaine. Il n’y a que comme ça que vous apprendrez votre métier d’écrivain. Au bout d’un an, vous serez alors heureux d’avoir vraiment accompli quelque chose. Vous aurez entre les mains 52 nouvelles. Et je vous mets au défi d’en écrire 52 mauvaises : c’est impossible.
Le Projet Bradbury consiste donc à écrire une nouvelle par semaine pendant un an.
Loin de n’être qu’un défi à la limite du masochisme, ce challenge permet de s’engager à écrire sur le long terme. Le Projet Bradbury est un marathon d’écriture. Et, comme tout marathon, il demande de la régularité. Ce défi sert également à éprouver votre écriture afin qu’elle devienne meilleure.
Pour vous aider à vous lancer dans ce projet, je vous ai écrit un ebook détaillant l’écriture d’une nouvelle en une semaine. (Vous voyez que je n’ai pas chômé ! 😉 )
Écrire une nouvelle en 7 jours est autant destiné à celles et ceux qui souhaitent s’essayer au Projet Bradbury qu’à celles et ceux qui souhaitent simplement écrire leur première nouvelle ou se remettre à l’écriture après une pause plus ou moins longue.
Vous y trouverez une méthode pour vous guider jour par jour dans l’écriture d’une nouvelle. Cela va de la recherche d’idées à la correction, en passant par des conseils pour trouver un titre efficace.
En complément de cet ebook, je vous ai aussi concocté une série de fiches de travail imprimables qui reprennent les étapes décrites dans le guide.
Et en plus de tout ça — parce que ce n’est pas fini ! —, je vous ai préparé une petite newsletter pour que vous receviez des idées de nouvelles toutes les semaines pendant un an ! Tout ça pour mettre toutes les chances de votre côté pour réussir à écrire 52 nouvelles en un an !
C’est une belle rentrée, non ? 😉