Aujourd’hui, je voudrais vous parler du logiciel que j’utilise pour écrire : FocusWriter.
Avant toute chose, j’aimerais préciser que ce n’est pas un article sponsorisé.
Quand je vous ai parlé de la boîte à outils de l’écrivain, je vous ai dit qu’il était important de trouver un traitement de texte avec lequel nous sommes à l’aise. Ça peut paraître bête, mais un traitement de texte (ou tout autre support d’écriture) inadapté peut bloquer notre créativité. Afin de pouvoir écrire le plus sereinement possible, il est primordial de trouver l’outils qui nous convienne le mieux.
A l’heure où tout le monde vante interminablement les mérites de Scrivener un peu partout sur la toile, j’ai eu envie de vous parler de FocusWriter parce qu’il est parfait pour celles et ceux qui, comme moi, veulent écrire et créer avec un logiciel simple et épuré — tout le contraire de Scrivener, donc ! 😉
Personnellement, je fais partie des allergiques de Scrivener parce que je trouve qu’il y a trop de boutons partout et ça me déconcentre. En plus, je le trouve très austère avec toutes ses mini-fenêtres qui me donnent l’impression d’être « emprisonnée » dans des cages et un mode de fonctionnement imposé. Les différents screenshots et vidéos que j’ai vus sur ce programme me donnent vraiment une sensation d’enfermement qui me bloque.
Quand j’écris, j’aime qu’il n’y ait que le texte et moi. Même mes fiches (qui sont pour la plupart dans des carnets ou dans des classeurs, comme mon plan que vous télécharger en vous inscrivant à ma newsletter) ne sont pas à portée parce que j’ai « étudié » mon plan, mes notes et mes cartes par cœur, et ce, juste parce que j’adore laisser la place à l’Idée — vous savez, ce trait de génie qui vous tombe dessus sans que vous l’ayez vu venir. Toutefois, c’est vrai qu’il m’arrive d’aller consulter mes fiches pour vérifier l’un ou l’autre détail, mais c’est très rare.
1. Ce qui m’a séduite
Il y a 4 choses qui m’ont tout de suite plu avec ce logiciel :
- il est 100% gratuit (et en français) : vous pouvez le télécharger sur ce site : gottcode.org/focuswriter.
- il est rapide et facile et à prendre en main : pour qui a un tantinet l’habitude des traitements textes, les options et configurations sont vraiment très faciles à faire.
- il est presque 100% personnalisable : on choisit l’image de fond, les raccourcis menu à afficher, les statistiques qu’on veut voir,…
- il est épuré : il n’y a vraiment que nous et le texte.
N.B. : le logiciel est disponible pour Linux, Windows et MacOS ainsi qu’en version portable pour Windows (ça veut dire que vous pouvez l’utiliser à partir d’une clé USB et sur n’importe quel ordinateur tant que c’est un Windows).
Voici quelques screenshots de l’affichage avec lequel je travaille (ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux l’ont sûrement déjà vu passer) :
Vous pouvez voir qu’il n’y a aucun bouton, menu ou autre de visible. Même la barre Windows a disparu. Et j’adore ça !
Il faut savoir que vous pouvez changer l’image de fond, l’espace d’écriture, sa couleur, etc.
Les différentes barres de menu sont accessibles en passant tout simplement le curseur sur les bords de l’écran.
2. Des options géniales
Laissez-moi maintenant vous parler des options et possibilités que je préfère avec FocusWriter !
La personnalisation de l’apparence de l’espace d’écriture.
Pour arriver à la personnalisation des thèmes, allez dans configuration -> thèmes et vous ouvrirez cette fenêtre :
Quand on décide de créer un nouveau thème ou d’éditer (modifier) un thème existant, on arrive sur ces options :
Vous pouvez constater que ce ne sont pas les options qui manquent pour transformer notre espace d’écriture en écrin d’inspiration.
L’objectif quotidien
On le trouvera dans configuration -> préférences -> onglet « objectif quotidien ».
Avec FocusWriter, on a la possibilité de se créer un objectif quotidien en nombre mots ou en nombre de minutes. Notons que les minutes sont calculées à la frappe et non avec l’horloge. C’est-à-dire que si vous avez programmé 30 minutes d’écriture mais que vous avez passé les 15 premières à fixer votre écran sans toucher au clavier, le compte de temps restera à 0. Il vous faudra 30 minutes d’écriture (de frappe) effectives pour remplir votre objectif quotidien.
Ensuite, on peut aller voir nos « performances » dans le calendrier afin de voir comment nous avons géré (ou pas) notre écriture. Personnellement, j’utilise beaucoup plus le journal de mon appli Writeometer, mais je trouve ça beaucoup plus motivant de voir des étoiles partout dans son calendrier.
Il est intéressant de noter que les étoiles n’ont pas la même couleur tout le temps : leur teinte de bleu varie en fonction du pourcentage quotidien rempli. Plus l’étoile est foncée et plus on a écrit.
Le chronomètre
On le trouve dans outils -> chronomètres.
A nouveau, voilà un outils que je préfère utiliser avec Writeometer, mais dont je me sers parfois tout de même (surtout la version « réveil »). D’ailleurs, au lieu de chronomètre, on devrait plutôt dire « réveil-décompte » car il a les 2 fonctions. On peut le régler soit par rapport à une durée, soit par rapport à une heure de fin.
La machine à écrire
Avec ce programme, on a la possibilité de mettre le son d’une machine à écrire ! C’est kitsch et inutile, mais tellement indispensable ! 😉
3. Focus Writer, mais pas que
J’adore FocusWriter et je ne parviens plus à concevoir mon écriture sans ce logiciel, mais c’est vrai qu’il est limité sur certains points. Ou plutôt sur un seul : la mise en page.
Cet aspect-là de l’écriture est très difficile avec ce logiciel parce qu’il n’est pas fait pour ça. Ce traitement texte a été conçu uniquement pour écrire et non pour mettre en page. D’ailleurs, je trouve que pour « sortir » mes premiers jets, ce logiciel est juste parfait. Mais, bien sûr, il ne s’agit que de moi ! 😉
Pour mettre en page et correctement formater mon texte, j’utilise tout simplement Libre Office, un autre logiciel gratuit qui est un équivalent de Microsoft Word.
Un autre point : FocusWriter n’est pas compatible avec Antidote. Mais, de toute manière, quand on écrit le premier jet d’un roman, je vous déconseille très fortement de faire une correction approfondie tant que le livre n’est pas terminé. Toutefois, FocusWriter est doté d’un correcteur automatique et je pense que pour l’écriture d’un premier jet, c’est amplement suffisant.
Voilà ! Je m’arrête là. J’espère que vous avez apprécié cette présentation de mon traitement de texte chouchou.
Et vous ? Quel est votre traitement texte chouchou ?