#JeudiAutoEdition : kézako ?


Le 7 avril dernier, Au bazaar des livres lançait les Jeudis de l’Autoédition en partenariat avec Des livres et moi.

Mais en quoi ça consiste exactement ?

Vous avez sûrement dû croiser sur les réseaux sociaux, notamment si vous me suivez sur facebook et twitter, ce genre de publications :

Le principe est de partager sur les réseaux sociaux (à l’origine, ce n’était que twitter, mais ça s’est étendu à facebook désormais) nos lectures autoéditées en cours ou passées, des auteurs autoédités que nous apprécions ou encore des liens vers des conseils d’auteurs indépendants via le hashtag #JeudiAutoEdition.

Le but de cette manœuvre est d’aider les auteurs autoédités à se faire connaître car, comme nous l’avons vu il y a 2 semaines, l’autoédition jouit d’une assez mauvaise réputation auprès de pas mal de personnes. Ce rendez-vous hebdomadaire permettra peut-être de briser les préjugés (au moins une partie) par rapport à ce mode d’édition.

Mon top 3 des idées reçues à abolir

1. « Un roman autoédité est un roman qui a été refoulé partout. »

FAUX !

L’autoédition peut être un choix délibéré de la part de l’auteur. Ce mode de publication apporte certains avantages non négligeables tels que le fait de pouvoir garder le contrôle total sur son œuvre, de pouvoir en faire ce qu’on veut, mais c’est aussi un mode d’édition beaucoup plus rapide que l’édition traditionnel.

D’autres auteurs s’autoéditent dans le but de pouvoir être édités à compte d’éditeur plus tard : cette méthode permet dans un premier temps de trouver son public et de prouver à un éditeur que, non seulement le livre a un public, mais qu’en plus l’auteur est prêt à s’investir dans sa communication pour vendre son livre. C’est une manière de rajouter des compétences à son CV d’auteur et des arguments dans sa lettre d’accompagnement.

2. « Les livres autoédités sont toujours criblés de fautes. »

FAUX !

C’est vrai qu’il y a parfois des fautes… mais dans les livres édités à compte d’éditeur aussi ! Et même chez Gallimard ou chez Michel Laffon il arrive que des fautes persistent !
Surtout que les auteurs autoédités sont souvent beaucoup plus disponibles à l’égard de leur lectorat, il suffit donc d’envoyer un petit mail à l’auteur et de lui transmettre les fautes que vous avez croisées et il les corrige en général en vous remerciant. Essayez de faire ça avec Gallimard ou Michel Laffon… vous verrez comment vous serrez reçu-e-s…

3. « Les auteurs s’autoéditent parce qu’ils sont trop paresseux pour chercher un éditeur. »

FAUX !

Je crois que celle-ci, c’est ma préférée. Quand on voit tout le boulot que l’autoédition demande : l’écriture du livre, sa correction (jusque là, ça va), ensuite, faire (faire) l’illustration de la couverture, s’occuper de la mise en page, s’occuper de la publication (inscription sur les différentes plateformes, adapter son fichier aux normes de chaque format,…), s’occuper des démarches administratives (ISBN, dépôt légal,…), s’occuper de sa promotion (blog/site web, inscription sur les bibliothèques en ligne, démarchage des libraires,…) et j’en passe et des meilleures.

Quand on veut se faire éditer à compte d’éditeur, il faut : écrire son livre, le corriger, établir une liste des éditeurs dont la ligne éditoriale correspond à votre roman, envoyer votre manuscrit et… attendre.

Je pense qu’il n’y pas photo, on ne se lance clairement pas dans l’autoéditon si on est paresseux.

Je vous avoue que ce rendez-vous hebdomadaire me fait très plaisir parce qu’il est grand temps que les mentalités changent à propos des auteurs autoédités ! 🙂

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