Les 7 péchés capitaux du worldbuilding


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En tant que créateurs et créatrices d’univers, nous faisons toutes et tous des erreurs. Après tout, nous sommes des êtres humains.

Cependant, certaines erreurs vont bien au-delà de la simple bévue pour devenir des péchés, des moments de perdition totale pendant lesquels nous nous fourvoyons aveuglément.

Ces 7 péchés capitaux peuvent survenir n’importe quand dans notre vie d’écrivain et d’écrivaine. Alors, prenons garde à ne pas tomber dans le côté obscur du worldbuilding…

1. La Paresse

La paresse se manifeste lorsque vous perdez foi en votre univers et que vous commencez à le négliger. Quand vous l’abandonnez parce que vous trouvez que le travail commence à être trop difficile ou trop contraignant. Dans ces cas-là, il est fréquent d’abandonner son univers en cours et de se tourner vers une idée nouvelle, une idée encore fraîche.

Il est normal d’avoir une baisse de régime quand l’effet de nouveauté est passé. Seulement, c’est là qu’il faut savoir faire preuve de persévérance et de volonté pour continuer.

C’est aussi dans ce genre de cas que l’on voit de l’intérêt à créer ce que l’on aime vraiment, ce qui nous touche profondément et de ne pas juste céder aux sirènes de la mode ou des idées préconçues. Quand on crée quelque chose qui nous tient aux tripes, on s’accroche, même quand on a une baisse de motivation.

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2. La Gourmandise

La gourmandise en worldbuilding consiste à vouloir tout créer dans son univers et qu’on finit par s’égarer dans son propre univers.

La quantité d’éléments à créer pour votre univers dépend de vos envies bien sûr, mais également des besoins de votre roman, du temps à votre disposition et de vos capacités. N’ayez pas les yeux plus gros que le ventre, vous risqueriez de vous perdre et de ne jamais finir votre univers ou, pire, de vous dégoûter devant la quantité des éléments à construire alors que ce n’est pas nécessaire.

3. L’Orgueil

L’orgueil se cache dans la quête impossible de l’originalité à tout prix, dans l’idée que l’on doit créer quelque chose qui est mieux que le reste et, implicitement, que l’on est capable de le faire.

De plus, l’orgueil peut aussi se dissimuler dans l’illusion que son idée est complètement unique, alors que ce n’est pas le cas.

Rappelez-vous que tout a déjà été écrit. Loin de voir ça comme quelque chose de déprimant, voyez-le plutôt comme un poids qui s’ôte de vos épaules : il n’y a plus la pression de faire du jamais vu et de l’inédit, juste de créer quelque chose d’authentique et de sincère.

Cet orgueil peut conduire à ignorer des éléments précieux déjà explorés par d’autres et à négliger des sources d’inspiration potentielles. Il est essentiel de reconnaître avec humilité que les autres ont contribuer à ouvrir nous la voie, nous permettant de construire des univers riches grâce à leur diversité d’idées et de perspectives.

Nous ne sommes que des nains et si vous voulons voir plus loin, nous devons monter sur les épaules de géants.

4. L’Envie

L’envie se manifeste lorsque l’on compare constamment son univers à celui des autres et que l’on a l’impression que tout le monde fait mieux que nous.

Cette obsession peut nous empêcher de développer notre propre voix créative parce que l’on cherche surtout à faire comme les autres parce que “ça a marché pour elles et eux”.

Pour échapper à ce péché, souvenez-vous que chaque écrivain et chaque écrivaines suit son propre chemin, un chemin unique. Il vaut mieux se concentrer sur soi et comprendre en quoi nous sommes singulier ou singulière.

5. L’Avarice

L’avarice survient lorsque l’on refuse obstinément d’abandonner ou de mettre de côté des éléments de son univers qui se révèlent inutiles ou qui compromettent la cohérence interne.

Cette réticence à abandonner des aspects qui ne servent ni le récit, ni les personnages, ni l’univers ou, pire, qui créent des incohérences dans la logique interne de l’univers peut peser sur la qualité globale du projet, mais surtout sur la viabilité de ce dernier.

Il est essentiel de reconnaître que, parfois, la suppression ou la révision d’éléments superflus ou problématiques ne peut que renforcer la crédibilité et la qualité de son univers, permettant ainsi aux éléments clés de briller davantage. L’avarice en worldbuilding peut ainsi freiner la croissance et la maturité de votre univers, tandis que la volonté de faire des ajustements appropriés ne que peut renforcer sa qualité et son attrait.

6. La Luxure

La luxure du worldbuilding se traduit par l’infodump, c’est-à-dire la surcharge d’informations à propos de votre univers délivrée d’un seul coup.

Il est vrai que lorsque l’on crée un univers, on a envie que le lectorat en sache le plus possible, on a envie qu’il sache qu’on a bien travaillé et que notre univers est complet, complexe, riche, etc. Alors on lui balance un max d’info pour bien faire comprendre qu’on fait partie de la digne descendance spirituelle de Tolkien, de Martin ou de Sanderson.

Cependant, l’infodump ne peut que submerger, voire dégoûter les lecteurs et les lectrices, entraînant une perte d’intérêt. Au lieu de cela, il vaut mieux révéler les détails de son univers de manière progressive et organique tout au long de l’histoire, en les intégrant dans les dialogues, les actions et les réflexions de vos personnages.

En toute chose, point trop n’en faut car l’abus nuit.

À lire aussi : 10 manières d’éviter l’infodump

7. La Peur du vide

J’ai préféré remplacer la colère par la peur.

Il est courant pour les jeunes créateurs et créatrices d’univers d’avoir peur de laisser des questions concernant leur monde sans réponse pendant la création. Dès lors, ces derniers et ces dernières cherchent à tout prix à combler chaque recoin de leur monde fantasy avec une énorme masse d’informations, souvent superflues, juste par crainte de manquer d’éléments lors de l’écriture ou par peur que le monde ne soit pas assez complet, voire complexe.

Cependant, il est important de se rappeler qu’il est parfaitement acceptable de laisser certains espaces vides, même si cela peut sembler contre-intuitif.

D’abord, parce que vous n’avez pas besoin de remplir chaque millimètre carré de votre univers. Toutes les informations ne sont pas indispensables et leur absence n’affectera pas votre récit.

Ensuite, lorsque certains éléments vous semblent flous pendant la phase de création, il est tout à fait judicieux de laisser vos questions en suspens et d’y répondre de manière organique au fur et à mesure de l’écriture de votre histoire. Cela permettra de créer des éléments qui s’incorporeront avec fluidité et, surtout, cohérence dans votre univers, et dans votre projet en général.

Enfin, laisser des blancs permet de se laisser des opportunités pour des développements inattendus dans le récit et de la place à l’exploration future dans le cas de suites ou d’histoires secondaires.

À lire aussi : Faut-il savoir tout expliquer de son univers ?

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que vous avez apprécié cet article autant j’ai aimé l’écriture : j’adore les articles basés sur le thème des 7 péchés capitaux 😁 Cet article était donc un petit péché mignon pour moi 😉

Vous reconnaissez-vous dans l’un ou plusieurs de ces péchés ?

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