Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler un peu de ce je considère comme étant les outils de base que tout écrivain-e doit avoir et les autres qui sont un peu plus facultatifs.
Je vous présenterai des objets, des programmes, des concepts et des sites qui me sont utiles. Bien entendu, je ne vous oblige en aucun cas à utiliser les mêmes outils que moi. Il va de soi que ce ne sont que des conseils et des idées que je vous présente et, ensuite, c’est à vous de prendre ce qui vous correspond le mieux !
Les indispensables
Voici ce que je considère comme les indispensables, ce dont aucun auteur ne peut se passer :
- Le carnet et le stylo ou une application de prise de notes : je pense que c’est une évidence : on a toujours besoin d’avoir de quoi écrire sur soi quand on écrit. On n’est jamais à l’abri d’une idée soudaine, c’est pourquoi il faut toujours avoir près de soi de quoi les noter.
- Le dictionnaire : parce que personne n’est à l’abri des fautes, un dictionnaire est indispensable. Pour ma part, j’utilise principalement le Larousse en ligne parce que je le trouve polyvalent et assez complet sans être assommant, mais j’utilise également le Littré ou encore le Trésors informatisé de la langue française (TiLF) quand j’ai besoin de définitions très complètes et très poussées.
- Le dictionnaire des synonymes : j’utilise aussi des outils en ligne, à savoir le Larousse en ligne et synonymes.com qui n’est pas toujours précis ou complet mais qui est plus réactif que le Larousse.
- Le bescherelle : ou tout autre outils pour vous aider à conjuguer, il y en a trois que j’apprécie beaucoup : le Bescherelle en ligne, le conjugueur du nouvelobs et celui du figaro.
Les sources d’inspiration
Dans les sources d’inspiration, je compte autant tout ce qui vous donne des idées que ce qui vous motive à écrire, ce qui vous permet de garder la flamme de l’écriture en toute circonstance.
En ce qui concerne les endroits pour trouver des idées, j’ai envie de vous répondre : « Partout ! »
En effet, la moindre petite chose est susceptible de vous souffler des idées. Quand je faisais mon année de photographie, j’ai eu aussi des cours de cinéma et l’une de nos profs nous avait dit : « Je ne comprends pas les jeunes scénaristes qui écoutent de la musique dans les transports en communs, les discussions des gens autours sont la meilleure source d’inspiration pour écrire un film. »
Et comme elle a raison ! Les idées foisonnent tout autour de nous :
- dans les livres : s’inspirer d’une œuvre n’est pas du plagiat, ce n’est pas parce que votre univers, votre histoire ou l’un de vos personnages est inspiré de que vous avez copié une œuvre préexistante. De même, ne limitez pas vos influences aux ouvrages du même genre que le vôtre, vos influences doivent être multiples pour être réellement efficaces.
- dans les films : ce n’est pas parce que ce n’est pas le même « art », qu’il n’y a pas de choses intéressantes dont vous pouvez vous inspirer.
- dans les discussions : parfois, il suffit d’une phrase pour avoir l’imagination qui s’emballe. Pas plus tard que ce matin, je suis tombée sur un article de presse intitulé JO 2016 : Ibtihaj Muhammad, le voile et le sabre, je peux vous assurer que cette formulation Le voile et le sabre m’a directement inspirée et donnée plein d’idées d’histoires et de situations, pourtant, c’est un article de presse qui n’a rien de romanesque !
- dans les images : une photo, une peinture, une illustration peut également être un déclencheur, quand vous vous trouvez face à une image qui vus intéresse, n’hésitez pas à imaginer des situations qui pourrait mettre en scène les personnages ou le paysages que vous avez devant vous.
- dans les jeux vidéos : et même dans les jeux, tout simplement, qu’ils soient vidéos, de société, de rôle, de carte, etc. Anna Lyra a eu l’idée d’écrire La Joueuse de poker en… jouant au poker ! Mon propre roman tire une bonne partie de ses influences dans le jeu de rôle papier Donjons et Dragons dont Shéa (mon héroïne) a été l’un des personnages que j’ai joués.
- durant vos voyages : durant vos voyages, il y aura toujours des éléments intéressants à retenir comme des légendes locales, une ambiance particulière dans les villes, des décors inspirants, etc. Je vais citer l’exemple de Nathalie Bagadey qui s’inspire de ses voyages pour écrire sa série Les Voyages légendaires. Étant donné qu’il ne m’est pas possible de voyager tout le temps aux quatre coin de la terre, quand j’ai envie de me renseigner sur un endroit en particulier, je me procure un guide de voyage et je tente de regarder des films et des documentaires sur cet endroit et de lire des romans qui s’y déroulent (en ce moment, ma lubie, c’est la Mongolie ! 😉 )
Un autre endroit qui m’aide assez aussi pour les inspirations, c’est le réseau social Pinterest qui me permet de trouver des tas d’idées en tout genre : pour l’organisation du récit, des trucs et astuces, des phrases inspirantes, des images, etc.
Concernant l’autre forme d’inspiration, celle qui vous permet d’entretenir la flamme (et non la flemme…) de l’écriture, je peux vous citer ces quelques astuces :
- des commandements : les anglo-saxons aiment beaucoup dresser des listes de règles ou commandements d’écriture qui sont assez motivants, mine de rien. Je vous avoue que j’aime beaucoup ces listes qui vont de 3 à 20 arguments. J’aime particulièrement The only 12 ½ writing rules you’ll ever need
- trouver votre déclencheur : ce peut être un objet, un endroit, une heure, une tenue, une musique, un bruit… mais il faut que vous trouviez ce qui déclenche chez vous votre créativité et votre envie d’écrire. Je vous invite à jeter un œil à l’article paru sur Actualitté Les méthodes de travail les plus étranges des écrivains, ça vous donnera peut-être des idées 😉
Les autres outils
Voici d’autres outils pour vous aidez dans l’écriture :
- Un répertoire téléphonique pour noter des mots que vous ne connaissez pas ou dont vous voulez vous souvenir pour votre roman.
- Des fiches et plans : plan général, plan détaillé, schéma actanciel ou fiche de personnages que l’on soit architecte ou jardinier, nous avons tous besoin d’un minimum d’organisation. J’ai croisé, récemment, une application pour créer des fiches de personnages sur android que je trouvais pas mal : Character Story Planner, je l’ai téléchargée et regardée un peu et ça me paraît vraiment sympa comme appli.
- Il est important de trouver le traitement de texte qui nous convienne (pour celles et ceux qui écrivent sur ordinateur). Il est important que l’on se sente à l’aise avec lui. Pour ma part, j’utilise FocusWriter (gratuit) qui me permet de me couper du monde pour me concentrer uniquement sur mon roman. Mais il existe d’autres logiciels comme : Scrivener (payant), OmmWriter (payant), Write or Die (gratuit) et, bien sûr, Libre Office (gratuit).
- Des générateurs en tout genre peuvent être très intéressants également. Pour ma part, ceux que j’utilise surtout sont GUNoF (dernièrement, je l’ai utilisé pour trouver le nom d’une auberge), Behind The Name et Mithril and Mages. Mais j’ai aussi expliqué mes trucs et astuces pour trouver des noms : 5 idées pour trouver des noms.
- Il peut toujours être utile de faire une frise chronologique de l’histoire de votre monde et/ou du déroulement de votre histoire si elle se déroule sur une longue période, pour ça, je vous conseille www.frisechronos.fr que je trouve très simple d’utilisation et très sympathique.
- Les cartes heuristiques ou mind maps peuvent également être très utiles quand avez besoin de vous remuer les méninges, pour ça, je vous conseille de passer par FreeMind, Xmind, WhiteBoard ou Scapple ou à travailler avec une feuille blanche… Si vous souhaiter les mettre au propre, l’outils Mind Map de Canva est vraiment sympa.
- Il existe également des logiciels de prise de notes comme Evernote ou OneNote qui vous permettent de prendre des notes, prendre des photos, enregistrer des musiques, dessiner, etc. et de tout lier ensemble. Je vous avoue que je n’utilise pas du tout ces applications, parce que je reste adepte du carnet 😉
- Le rangement est également quelque chose de primordial : faites bien attention à ne pas perdre vos feuilles volantes et carnets ainsi que vos fichiers numériques. C’est pour ça que pour les rangements physiques, j’ai des tiroirs qui sont dédiés à mes projets et que pour mes fichiers numériques, j’ai créé un compte sur un cloud (un espace de stockage sur plusieurs serveurs qui vous permet de stocker et de gérer vos fichiers de chez vous), sur Dropbox, mais il en existe d’autres comme Google Drive ou OneDrive.
- Des correcteurs peuvent toujours êtres utiles. On ne présente bien sûr plus le célèbre Antidote qui est un programme à acheter et à installer sur son ordinateur, mais il y a également des correcteurs en ligne qui peuvent vous aider comme Cordial (qui, je pense, est le meilleur), Bon Patron ou encore Scribens. En revanche, ces correcteurs-là ne savent corriger que de petits morceaux de textes à la fois.
- Un dictionnaire des occurrences qui vous permet de trouver des mots d’un même champ lexical peut être très utile si vous désirer travailler ce genre de figure de style ou tout simplement étoffer votre vocabulaire pour un détail en particulier. Pour ce faire, je ne peux que vous conseiller BTB Permium PLUS et Rimes solides.
- Un agenda, c’est une idée que j’ai croisée à plusieurs endroits. Ici, il s’agit de se servir de son agenda comme un journal de bord et de projet. Par exemple, les jours où vous écrivez, vous notez le nombre de mots écrits, si ça a été ou pas, combien de temps vous avez écrit, à quelle scène ou quel chapitre vous êtes arrivés, etc. Et d’une autre manière, vous pouvez prévoir qu’à telle date, vous devez écrire telle scène, autant de mots, autant de temps, etc.
- Utiliser minuteur un minuteur vous permettra de lâcher prise et d’écrire l’esprit tranquille parce que vous savez que tout est sous contrôle. Vraiment, si vous n’avez pas encore essayé, c’est quelque chose que je conseille grandement !
- Writeometer ! Je termine avec mon application chouchoute que j’ai découverte grâce à une copine écrivaine (bisous Maly, si tu passes par là !). Malheureusement, cette application n’est plus disponible depuis plusieurs années. Elle vous permet de créer un projet, de définir l’objectif en nombre de mots ou en nombre de caractères, de définir un nombre de mots ou de caractère à écrire par jour, la date à laquelle vous devriez avoir terminé votre roman, ça enregistre vos progressions, il y a un minuteur intégré, etc. Je vous ai mis des captures d’écran de mon application comme ça vous pouvez vous apercevoir de ce que ça donne en usage réel. Par contre, ce programme n’est pas un traitement de texte, il vous permet simplement d’enregistrer votre progression. Le seul traitement de texte que je connaisse qui regroupe toutes les fonctions du Writeometer, c’est FocusWriter.
J’espère que cet article vous a plu et que je vous ai fait découvrir quelques outils qui vous serviront dans l’avenir ! Comme d’habitude, si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser ! 😉