Mon roman : Présentation de Tell’Andra


Comme c’est la présentation de mon projet d’écriture qui a gagné les votes (et je vous en remercie, ça me fait chaud au cœur !), je vous présente donc, comme convenu le roman que je suis en train d’écrire.

Surtout qu’il a fêté ses deux ans le 4 mars dernier, soit il y a une semaine !

Le projet d’écriture dans lequel je me suis lancée le 4 mars 2014 est ce que l’on pourrait appeler le projet d’une vie. Il s’agit de créer un monde, Tell’Andra, et de le faire vivre au travers de différentes histoires à différents endroits, à différentes époques et avec des personnages différents.
Toutes les histoires que je voudrais raconter dans cet univers ne seront pas toujours, nécessairement, des sagas. Cela dépendra de mes envies. Cette première histoire en sera une, mais les prochaines pourront très bien être des oneshots (histoires en un seul tome), des nouvelles, des contes,… Je ne me mets aucune barrière, je voudrais juste écrire ce qui vient et comme ça vient. Je ne m’oblige pas non plus à écrire uniquement dans cet univers, si j’ai envie d’écrire autre chose, je ne m’en priverai pas.

C’est donc un très gros projet : faire vivre Tell’Andra et pas seulement raconter une histoire dans cet univers.

A l’origine…

ALERTE roman fleuve, si vous ne vous intéressez qu’à la description technique, rendez-vous au point suivant

… il y avait des rêves.
J’ai grandi bercée par les contes de fées (notamment, la série Monstres et Merveilles [The Storyteller en VO] que je vous invite à découvrir sur youtube), les récits de chevalerie et les légendes arthuriennes. Ainsi Merlin, Morgane, Lancelot, Arthur, Robin des bois, Marraine la bonne fée, etc. ont rempli mon imaginaire d’enfant et, plus tard, celui d’ado et d’adulte.

Mon désir d’écrire existant depuis mon plus jeune âge, c’est donc vers ce genre d’histoires que je voulais me tourner. Seulement, on m’a souvent rabâché que ce type de récits n’étaient que pour les enfants et qu’il faillait que je m’en détache pour grandir (sous-entendu : « Les adultes ne lisent que les lauréats des Goncourt, Nobel et compagnie et des classiques. »). J’ai donc, pendant longtemps laissé tomber l’idée d’écrire ces histoires. Jusqu’à ce que je tombe sur deux ouvrages qui m’ont sortie de ma lassitude littéraire et qui ont réveillé en moi cette envie d’écrire mes histoires de chevaliers, de dragons et de magiciens : Cœur de Phénix de Mathieu Gaborit (premier tome de la trilogie Les Chroniques des Féals) et Le Seigneur de Cristal d’Alexandre Malagoli !

Ce furent deux lectures électrochocs qui m’ont fait ouvrir les yeux : on pouvait écrire des récits de chevaliers, de dragons et de magiciens tout en étant adulte… et, en plus, ça avait un nom : la Fantasy !
Puis, j’ai découvert tout ce genre de l’Imaginaire qui s’offrait à moi. Et pour ajouter à ma frénésie de cette époque, le premier film du Seigneur des Anneaux est sorti un ou deux ans après et là, je crois que ça été le déclic. Quelques jours après avoir vu La Communauté de l’anneau et m’être renseignée à propos de J.R.R. Tolkien et de la Terre du Milieu, j’avais pris ma décision : « Un jour, je créerai mon propre monde ! »

A cette époque, je ne me sentais pas capable de créer un univers. La quantité de travail à abattre me faisait terriblement peur et je ne voyais pas non plus ce que je pouvais mettre dans ce monde.
Alors je me suis contentée de lire beaucoup de romans fantasy de tous les sous-genres possibles d’abord parce que ça me plaisait, plus je lisais de romans ou regardais des films/séries fantasy, plus je me sentais à l’aise dans ce genre. Ensuite, pour accumuler des idées que je gardais un coin de ma tête.
Une autre part de mon inspiration vient également de l’univers de Donjons et Dragons, un jeu de rôle dit papier. J’en tire énormément d’idées quant à la manière de construire certains points de mon univers.

Ce qui a été le déclencheur, ce qui m’a fait me mettre à créer cet univers a été un rêve. Après l’avoir raconté à mon compagnon, il n’a pas hésité une seule seconde et m’a dit : « Tu devrais en écrire un livre. »
Étant toujours persuadée que je n’étais pas prête à me lancer dans la fantasy (jusque là, je n’écrivais que des contes et des nouvelles fantastiques), j’avais balayé cette idée d’un revers de la main. Pourtant, l’histoire de ce rêve m’a obsédée pendant deux bonnes semaines à un tel point que j’ai commencé à construire une histoire autour des personnages de mon rêve, à imaginer le pourquoi du comment de ladite scène onirique, l’avant, l’après, le contexte, etc.
En gros, je commençais à créer un monde et à imaginer une histoire.

Il a dû s’écouler deux semaines entre la nuit du rêve et le moment où j’ai ouvert mon cahier pour y noter mes premières idées : des noms, des faits, des concepts, des lieux… Tell’Andra commençait à naître.

A partir de ce moment-là, j’ai déversé en 4 mois toutes les idées que j’avais gardées dans un coin de ma tête depuis 10 ans pour en sortir un monde qui commençait à être viable.

A l’heure où j’écris ces lignes, même si j’ai commencé à rédiger la première histoire, mon univers n’est pas encore terminé. Il me manque plein d’éléments, certains sont déjà bien détaillés et précis dans mon esprit et ne demandent qu’à être fixés, d’autres sont encore flous et nécessitent de la réflexion.

Fiche technique

Voici quelques données plus pragmatiques :

  • Titre du roman : La Fuite (provisoire)
  • Titre de la saga : Les Aventures de Neph et Shéa (provisoire)
  • Genre : High Medieval Epic Fantasy (en suivant mon système de classification)
  • Public visé : 18 – 30 ans
  • Nombre approximatif de mots prévus : ± 80 000 mots
  • A lire si vous aimez :
    • Le Seigneur des Anneaux
    • la magie
    • les quêtes épiques
    • les complots
    • les humours noir, cynique et potache
  • Vous n’y trouverez pas :
    • de princesses en détresse
    • de vampires, loups-garous et autres
    • de triangle amoureux (deux petites histoires d’amour en arrière plan, tout de même)
    • d’anneau unique
    • de prophétie

Résumé :
En Idalie, près de deux cents ans après la Grande Guerre qui opposa les peuples unis de Tell’Andra aux Funestes, de puissants mages, Neph décide de quitter la Forteresse pour se soustraire à un destin guerrier dont il ne veut pas. Plus loin au nord, Shéa s’enfuit de la Tour de l’Ordre des Ombres pour échapper à une tentative d’assassinat.
Les chemins de leurs fuites les feront se rencontrer et les mèneront chez Berht, un vieil excentrique ami de la Prime Reine. Cette dernière chargera Neph, Shéa et Berht d’escorter un curieux émissaire elfe et son énorme loup blanc jusqu’à Cérasa, une ville portuaire au sud du pays. Mais le chemin est long et dangereux. Et personne ne sait ce qui les attend réellement au bout.

L’État des lieux

En ce qui concerne le découpage de l’histoire, je sais qu’elle comprendra 4 parties distinctes, mais je ne sais pas encore combien de tomes au total comptera l’histoire.

J’ai déjà écrit un prologue et 11 chapitres, le 12è étant en cours d’écriture, le tout pour un total de 28 352 mots. J’estime être arrivée au tiers de cette première partie.

Ci-dessous, vous pouvez admirer la carte inachevée de Tell’Andra réalisée avec le programme gratuit AutoRealm. Rassurez-vous, la carte dessinée à la main est terminée, c’est juste la version informatisée qui ne l’est pas.

La carte inachevée de Tell’Andra

Tell’Andra est un monde partagé en 8 nations :

  • Les Provinces Draconiques au Nord-Est
  • Le désert des Nomades tout à l’Est (et juste au sud des Provinces Draconiques)
  • Les Terres Exotiques à l’Est (entre la mer et le désert)
  • L’Idalie au centre
  • Les Mirithen Barann (les Plaines de Glace) au Nord de l’Idalie
  • L’Archipel de Nadil Anaï tout au Sud
  • Saï Oumiren (le royaume des Sirènes) dans l’océan à l’Ouest de l’Idalie
  • La République des Cités Naines Unies tout à l’Ouest

… et en 6 races :

  • Les humains (en Idalie, dans les Terres Exotiques, dans le désert, mais chacun a ses particularités physiques et magiques)
  • Les dragons dans les Provinces Draconiques
  • Les elfes à Nadil Anaï
  • Les sirènes (qui sont en réalité des elfes marins) à Saï Oumiren
  • Les nains dans la RCNU
  • Les Mages Âme-Esprit dans les Mirithen Barann

Les détails culturels, politiques et économiques de ces nations ne sont pas tous tout à fait détaillés. Pour la plupart, ces systèmes ne sont que des ébauches.
Je peux toutefois affirmer que l’Idalie est la nation la plus proche de sa finalité.

La carte de l’Idalie, pays où se déroule l’intrigue des deux premières parties de la saga

Mon système de magie est finalisé et compte actuellement 10 types de magie différents et peut-être un 11è prochainement, à voir.

Ma géographie est donc finalisée, ainsi que ma magie. Les systèmes politiques et économiques sont en bonne voie pour l’être également. Les cultures sont clairement définies sans être, pour la plupart approfondies. J’ai également jeté les bases d’une langue, le vieil idalien et commencé des lexiques dans les différentes autres langues : elfique (nadilien), exotique et draconien. Rien de bien phénoménal, juste de quoi me donner un fil conducteur pour la suite.
Je compte avancer dans ces points au moment où j’en aurai besoin pour l’histoire (ou envie) car je trouverai les éléments à traiter plus concrets et, surtout, pour alterner les phases d’écriture et de construction qui est quelque chose que j’adore. En plus, je pense que ça me manquerait de ne plus rien avoir à construire.

Voilà, voilà !

Que pensez-vous de ce projet ? Où en est le vôtre ? Vous êtes-vous aussi lancé dans le projet d’une vie ?

Découvrez mon univers, Tell’Andra


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