3 étapes pour ne plus se sentir dépassé-e quand on crée son univers de fantasy


Worldbuilding Fantasy : Créez votre univers

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Très souvent, lorsque l’on s’attaque à la création d’un univers, on peut se sentir dépassé-e, parfois même avant d’avoir commencé. Et cette impression que la charge de travail est trop importante peut vous bloquer.

Aujourd’hui, je voudrais vous donner quelques conseils et astuces pour vous aider à dépasser ce sentiment.

Avant de commencer, j’aimerais vous rassurer : c’est normal de ressentir cette impression qu’il y a trop, trop de recherches à faire, trop d’éléments à créer, trop d’aspects à coordonner. Vous vous attaquer à la création d’un monde, voire d’un univers. Dans la plupart des cultures autour du monde, il n’y a que des dieux et des déesses pour se coltiner un tel ouvrage. Parfois, d’ailleurs, il faut plusieurs dieux et déesses !

Alors, première étape : on se pose et on respire.

Ensuite, voici les 3 étapes pour ne plus se sentir dépassé-e :

1. Faire le point avant de se lancer

“Ta direction est plus importante que ta vitesse, beaucoup vont très vite nulle part.”

Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que c’est l’un de mes mantras.

Savoir où l’on va et ce que l’on veut faire est très important pour savoir ce qu’il faut faire.

C’est pourquoi, la première étape consiste à prendre un moment pour faire le point sur notre projet d’écriture, l’histoire que l’on veut raconter et le monde que l’on veut créer.

Quelle taille devrait-il faire ? Combien d’histoires y prendront place ? Jusqu’à faut-il remonter dans la chronologie ? etc.

Répondre à ces questions préalables, c’est tisser votre fil d’Ariane pour ne pas vous perdre dans le labyrinthe que peut vite de devenir le worldbuilding.

C’est un sujet que j’ai déjà abordé dans l’article 6 questions à se poser avant de se lancer dans la création de son univers, je vous invite donc à le (re)lire pour vous aider à préparer votre worldbuilding.

2. Décomposer

Lorsque l’on doit accomplir de grosses tâches, notre cerveau a tendance rechigner parce qu’on la lui présente comme étant un seul gros bloc. C’est de là que vient ce sentiment de dépassement.

Pour éviter cet sensation de submergement, il faut décomposer cette grosse tâche en plusieurs petites. Cela vous permettra d’y voir plus clair et de vous concocter une organisation et une structure de travail claires. Vous verrez tout ce qu’il y aura à faire, étape par étape et cela ne vous semblera plus (aussi) insurmontable.

Décomposer la création de votre univers vous permettra également de mieux suivre votre avancée, de voir clairement ce qui a été fait et ce qu’il reste à faire.

3. Avancer un pas après l’autre

Vous connaissez le dicton : “Rome ne s’est pas faite en un jour.”

Et même dans la Genèse, Dieu a mis 6 jours pour créer le monde et il s’y est attelé une tâche après l’autre, une par jour. Ensuite, c’était tellement fatiguant que Dieu lui-même a dû se reposer le septième jour !

Qu’on ait ou pas la foi chrétienne, importe peu parce qu’avec cet exemple, je veux juste vous montrer que dans l’imaginaire collectif, même une divinité réputée omnipotente — c’est-à-dire qui a tous les pouvoirs — a dû accomplir sa tâche en plusieurs fois et que c’était tellement épuisant qu’elle a dû se reposer ensuite.

Dès lors, il est important de se rappeler que nous aussi, simples êtres humains, nous devons créer notre monde petit à petit, étape par étape et que c’est normal que cela ne se fasse pas en un claquement de doigt.

N’oubliez pas non plus, dans votre parcours de démiurge, de regarder en arrière de temps en temps. Garder un œil sur l’horizon pour ne pas se perdre c’est bien, il faut aussi savoir apprécier le chemin parcouru.

Quelques conseils supplémentaires

En plus de ces 3 étapes, j’avais envie de vous partager quelques conseils supplémentaires.

Focus !

Évitez de vous disperser entre plusieurs projets.

Quand on travaille sur plusieurs projets en même temps, on a toujours tendance à préférer le dernier ajouté à notre liste, car c’est le nouveau, le plus frais. Cet effet s’appelle l’attrait de la nouveauté et je sais que beaucoup y cèdent. Mais une fois que ce côté nouveau et « frais » a disparu, on se lasse et on commence autre chose et ainsi de suite sans jamais terminer les projets précédents. C’est un peu comme planter des graines et les déterrer constamment pour les replanter ailleurs. Rien ne pousse jamais complètement.

Si certains ou certaines d’entre vous prétendent avoir besoin de travailler sur plusieurs univers et/ou romans en même temps, faites bien attention à ce que soit vraiment un besoin et non une fausse croyance à laquelle vous vous raccrocher pour vous rassurer.

Il arrive effectivement d’avoir besoin de mener deux ou trois projets de front pour pouvoir s’épanouir d’un point de vue créatif. Mais si vous avez plusieurs projets en cours et que seuls le dernier ou les deux-trois derniers avancent, demandez-vous sérieusement si c’est vraiment la méthode qui vous convient.

Organiser ses notes

Organiser ses notes permet d’avoir une vision claire de ce que l’on a déjà créé et de ce qui nous reste à créer. Mais cela permet aussi de coordonner tout ce que l’on a construit pour éviter les incohérences.

Se fixer une limite de temps

« Le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement. »

C’est ce que l’on appelle la “loi de Parkinson”.

Concrètement, cela signifie que plus on a de temps pour effectuer une tâche, plus on aura tendance à être lent-e pour la réaliser. Donc, imaginez ce qu’il se passerait si vous ne vous fixiez pas de date butoir, si vous vous dites que vous disposez d’un temps infini pour créer votre univers…

L’imminence d’une échéance motive donc votre cerveau à se concentrer et à produire. Le travail devient plus ciblé et efficace lorsque vous avez conscience que vous avez un temps limité pour le réaliser. Cette règle est valable pour la préparation de votre roman et la création de votre univers, mais aussi pour les sessions de travail à proprement parler.

Développer l’univers, les personnages et l’intrigue en parallèle

En développant les piliers de votre roman de concert, vous construirez votre univers en tenant compte des interactions entre chacun de ces piliers. Les interactions entre eux seront claires et vous identifierez plus facilement les incohérences et ce qui manque.

Cela vous permettra de créer des bases solides pour votre roman, et surtout d’avoir une vision beaucoup plus claire de l’ensemble.

N’oubliez pas que dans mon livre Worldbuilding Fantasy : Créez votre univers on parle de tout ça beaucoup plus en détail 😉

Worldbuilding Fantasy : Créez votre univers

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