Vous l’avez peut-être vu passer la nouvelle sur les réseaux sociaux mais…
J’ai fini le premier jet de mon roman !!!!!!
Et comme promis, je vous en parle.
Tout d’abord,voilà un peu comment je me suis sentie pendant les 24h qui ont suivies la pose du point final.
Ainsi, Tell’Andra compte son premier tome fini, mais pas finalisé, et ce, presque 3 ans après être né, puisque j’ai posé les premiers mots dans mon carnet pour créer mon univers le 4 mars 2014. Je ne vous cache pas que c’est beaucoup d’émotions, assez contradictoires parfois, surtout quand on sait que ces 3 ans n’ont pas été de tout repos…
C’est quoi le programme maintenant ?
Je vais préparer tout le planning et accomplir toutes les étapes éditoriales puisque je compte autoéditer mon roman. Ce qui signifie, concrètement :
- Retravailler le premier jet après l’avoir laisser reposé pendant un mois dans un fond de mon tiroir
- L’envoyer aux bêta-lecteurs
- Le corriger en fonction des retours de ces derniers
- Commander la couverture
- Mettre le roman en page pour les versions papier et numérique
- Écrire le résumé
- …
Comme vous le voyez, je ne vais pas chômer !
Mais aussi, et bien… écrire la suite ? J’ai déjà entamé le travail préparatoire pour ce qui devrait être tome suivant.
Oui, bande de petits malins, il n’y a que le titre ! Héhé ! Si ça, ce n’est pas du teasing ! 😎
(Vous aurez également remarqué que je me sers des fiches que je vous offre quand vous vous inscrivez à la newsletter 😉 )
Quand l’écriture est l’une des choses qui nous définit, il est difficile de faire sans. Je ne m’imagine plus vivre sans écrire désormais.
Pourquoi l’auto-édition ?
C’est une question que je me posais depuis un petit moment : est-ce que je tente l’édition classique ou que je passe directement par l’autoédition ?
J’ai longtemps fait et refait le tableau des pour et des contre (que vous pourrez retrouver dans cet article : Les différents modes d’édition) sans réellement parvenir à me décider. Puis, j’ai été confrontée à plusieurs choses qui ont fini par avoir raison de mes interrogations :
- L’expérience d’une copine auteure dont le manuscrit est depuis 2 ans sur le bureau du même éditeur. C’est quelque chose que je n’ai pas envie de vivre : l’attente épouvantable de la réponse d’un éditeur et les relances. Je suis déjà quelqu’un d’anxieux à la base, devoir vivre ça avec mes manuscrits en plus de l’avoir vécu pendant ma recherche d’emploi, c’est hors de question.
- 2 articles de Lionel Davoust, respectivement Délais de réponse, de soumission, soumissions simultanées… Que faire ? (1. Rien) et Délais de réponse, de soumission, soumissions simultanées… Que faire ? (2. Quelque chose) : en toute honnêteté, je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce qu’il dit dans ses articles. Mais cette histoire de délais de réponse est toujours présente. Il évoque également la possibilité de ne jamais avoir de réponse. Ça me hérisse le poil.
- Un article de Stoni : L’aventure de ton manuscrit dans une maison d’édition (ou : le critère de sélection, c’est la nature de la partouze), où il explique, de manière assez pessimiste, je l’avoue, la manière dont se passe la soumission d’un manuscrit chez un éditeur. L’article a beau dater de 2010, quand j’entends les échos d’autres auteurs, je me dis qu’il reste d’actualité.
- Un article de Neil Jomunsi, éditeur lui-même chez Walrus et auteur : La vraie raison pour laquelle personne ne veut publier ton roman dans lequel il explique que les raisons d’un refus peuvent être aussi objectives que subjectives et environnementales. C’est assez déprimant.
- Samantha Bailly qui, sur sa chaîne YouTube, parle beaucoup des conflits d’intérêts entre auteur et éditeurs, de pas mal d’injustices liées à la rémunération, de l’ascendant que l’éditeur a sur l’auteur, etc.
Toutes ces « petites » choses mêlées à ce que j’entends au quotidien ont profondément assombri l’image de l’éditeur bienveillant que je m’étais construite. Toutefois, je suis persuadée d’être trop pessimiste par rapport à ce sujet, mais tout ce que je lis et tout ce que j’entends ne me rassure absolument pas. Je ne dis pas que les éditeurs sont tous des pourris, loin de là. Disons juste que je n’ai pas envie de jouer à la loterie.
En outre, l’autoédition me permet de garder un contrôle total sur mon travail, chose qui est impossible avec un contrat d’édition.
Ensuite, je vous avoue que je n’ai plus confiance dans le système actuel où l’auteur est, finalement, exploité et infantilisé — pour reprendre les mots de Samantha Bailly. M’auto-éditer est donc, pour moi, une sorte d’acte réactionnaire pro-humain et anti-capitaliste 😉
Mon nom de plume
En octobre dernier, je vous laissais dans un suspense insoutenable — ou pas — avec l’article dans lequel je vous expliquais mes recherches pour trouver mon nom de plume. J’avais dans l’idée de vous le dévoiler une fois le premier jet de mon roman achevé. Maintenant que c’est chose faite, je vous le révèle enfin :
Alors ? Qu’en pensez-vous ? 🙂